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blog de jean placide
11 mars 2008

LE VESTON ENSORCELE rospectif, écrit à la

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rospectif, écrit à la première personne, qui nous entraîne dans l'histoire d'un homme ayant décidé un jour de se faire confectionner un nouveau veston chez un étrange tailleur au sourire inquiétant. Lorsqu'il reçoit le vêtement terminé, le narrateur trouve dans la poche droite un billet de dix mille lires. À sa grande surprise, chaque fois qu'il plonge la main dans la poche du veston, il y trouve un nouveau billet...

Extrêmement excité par sa découverte, il extrait frénétiquement plusieurs millions du vêtement. Mais le lendemain matin, il lit dans la presse que la somme exacte qu'il a cumulée a été volée par des malfrats lors d'un crime sanglant. Essayant de ne pas perdre la raison, il refuse d'admettre le lien entre sa propre richesse et le vol commis; il continue donc à extraire des sommes colossales de la poche du veston. Mais chaque nouveau "retrait" de sa part est systématiquement accompagné d'un crime ou d'un accident mettant en jeu sa quantité exacte d'argent supplémentaire. Avide de richesses, n'écoutant pas sa conscience, il continue à sortir des billets de sa poche et s'achète une somptueuse villa, une voiture de luxe,...

Sa conscience finit pourtant par reprendre le dessus et il décide de se débarrasser du veston. À l'écart de la ville, il le brûle mais alors que le vêtement disparaît, il entend une voix diabolique qui s'écrie derrière lui "trop tard, trop tard".

De retour en ville, il constate que tous ses biens ont disparu et se retrouve contraint à mener à nouveau une vie modeste, conscient qu'il devra un jour affronter le tailleur.

Commentaire

Il s'agit d'une des nouvelles les plus connues de ce recueil. Bien que très court, ce texte est un excellent exemple de récit fantastique classique: le lecteur assiste à l'arrivée d'éléments surnaturels dans un contexte ordinaire. C'est une des raisons pour lesquelles cette nouvelle figure souvent dans des manuels scolaires de littérature. Le tailleur est bien entendu une sorte de diable: il est désigné par le mot "maître" on apprend que "personne ne le connaît", de plus, le "trop tard trop tard" révèle que le héros est perdu, qu'il devra un jour où l'autre payer ce manteau (vraisemblablement de son âme). La tentation, l'envie puis les remords que ressent le héros sont également des sentiments classiques causés par des démons tentateurs. On peut donc comparer cette oeuvre avec Faust ou encore La peau de chagrin de Balzac.

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